Exilé à Paris depuis 10 ans, je suis revenu, le temps d’une semaine, me lover dans le vallon des Auffes - autrefois appelé « vallon des Innocents ».
Marseille ne ressemble à aucune autre : elle obéit à ses propres règles, à ses propres codes. Parfois même à ses propres lois de la physique, qui composent un équilibre fragile et unique. Ici, la puissance des individus, des caractères et des éléments a façonné un collectif à la fois franc et cosmopolite.
Mais ce qui frappe avant tout, c’est cet optimisme radical, introuvable ailleurs. Une énergie volontaire qui rend cette ville bruyante, chaude et esquichée à la fois poétique et accueillante.
Les Innocents, c’est le contrechamp de Marseille : une respiration, une façon de regarder autrement ce territoire de contrastes.

« Le séjour à Marseille m’a formé le caractère. Je suis disposé à prendre tout en gai et je guéris de la mélancolie. »
Stendhal
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